D’après Rener Gracie, porte drapeau du Gracie Jiu-Jitsu et petit-fils du fondateur du Jiu-Jitsu Brésilien :
« 90% des ceintures blanches ne deviendront jamais ceintures bleues. Seulement 1% des ceintures bleues atteindront un jour la ceinture noire. »
On pourrait croire que ces statistiques sont exagérées. Pourtant les personnes qui pratiquent de longue date peuvent l’attester :
Il y a une très grande proportion de pratiquants débutants qui arrête le Jiu-Jitsu Brésilien dans les premières années.
Je me souviendrais toujours de cette phrase d’un ami qui pratique le JJB depuis une bonne dizaine d’années aujourd’hui:
« Tu sais, au bout d’un moment on s’embête plus trop à retenir les prénoms des nouveaux. Car on ne sait pas combien de temps ils vont rester. »
Le connaissant, je savais qu’il n’y avait rien de méchant dans cette phrase. Juste une façon de se protéger contre la déception d’une amitié perdue.
(Ne t’inquiète pas, j’ai quelque chose pour t’aider à la fin de cet article !)
Comment s’explique cette effrayante statistique ?
Arriver jusqu’à la ceinture noire, la reconnaissance ultime pour un pratiquant de Jiu-Jitsu Brésilien, est un parcours très long et semé d’embûche :
- il faut compter au moins 10 années de pratique assidue pour les meilleurs
- les aléas de la vie, les responsabilités et les blessures sont là pour nous rappeler à l’ordre et ne cesse de nous dévier petit à petit du chemin Jiu-Jitsu.
Le Jiu-Jitsu, c’est dur au début!
Mais surtout, le Jiu-Jitsu Brésilien est un art martial éprouvant et extrêmement complexe. On découvre des parties de son corps, des articulations dont on n’aurait jamais cru avoir besoin auparavant !
Les premiers jours sont de la souffrance pure, les 2 premières années sont difficiles et il faut parfois se faire violence pour aller s’entraîner.
Je me souviens comme hier de mes premiers cours, l’odeur des tatamis, la buée sur les vitres. Tous ces pratiquants semblaient savoir exactement quoi faire. Et moi, j’avais du mal à décider dans quel coin du grand tatami me cacher mettre, en attendant le début du cours !
J’adorais (et j’adore toujours) faire la technique, mais plus l’heure avançait, plus j’avais la boule au ventre…
CLAP
Après un claquement de mains sec, le prof annonçait enfin l’heure des randoris. Chose que semblait attendre tout le monde… sauf moi !
Quand on pèse 20 kilos de moins que tout le monde, qu’on ne connait que la Kimura, la garde fermée, et le renversement en ciseau, on a l’impression d’être jeté dans une fosse aux lions armée d’un canif !
Les « combats » ressemblaient toujours à la même chose: je prenais la garde fermée et je tirais de toutes mes forces sur le col de mon adversaire pour l’empêcher de bouger. De temps à autre, je me risquais à faire cette kimura qui avait l’air de si bien marcher quelques minutes auparavant en répétition technique.
Et quand j’étais au-dessus, je ne savais jamais quoi faire, quelle saisie prendre, dans quelle position me mettre…
STOP !
30 secondes de pause (une minute en vraie) pendant lesquelles j’avalais l’air du dojo à grande bouchée… puis c’était reparti.
Je finissais tous mes combats le coeur à 100 à l’heure, avec la sensation d’être au bout de ma vie. Comme ci j’avais sprinté non-stop pendant 5 minutes. Mes avant-bras étaient tellement tétanisés qu’on aurait dit des bouteilles de verre.
Mes partenaires me disaient que si j’étais autant essoufflé, c’est parce que je forçais en permanence…
Mais il fallait bien que je me défende ! Et eux aussi utilisaient de la force. Je le sentais bien quand je me faisais renversé et quand ils étaient sur moi en 100 kilos !!!
(Enfin 120 kilos plutôt, car je devais être le gars le plus léger du club avec mes 60 kilos tout mouillé!)
J’avais l’impression de ne pouvoir rien faire et c’était tellement frustrant !
Quelques années plus tard, la vérité m’a frappé…
En réalité, ce n’est que des années plus tard que j’ai compris ce qu’ils voulaient dire. Aujourd’hui, je comprends beaucoup mieux les « leviers » et le « timing » qui me permettent de combattre avec beaucoup moins d’effort et de force.
J’étais complètement essoufflé parce que j’essayais de répondre à l’expérience de mes partenaires par le seul outil que j’avais à l’époque: la force (et entre nous, quand je dis force, j’étais loin d’être rambo).
Aujourd’hui, ma force vient au soutien de ma technique, alors qu’avant, elle en comblait simplement le manque.
Et clairement, le Jiu-Jitsu Brésilien n’en est devenu que plus fun. On repart de l’entraînement le coeur léger, avec la nette sensation d’avoir déplacé des montagnes. Les progrès sont palpables et réguliers, on attend le prochain entraînement avec une féroce impatience !
On comprend mieux comment les techniques fonctionnent entre elles. Ça devient alors un grand jeu d’échecs où l’on essaye de jouer chaque jour un coup plus efficace, pour répondre aux obstacles que nous pose l’adversaire, afin de le dominer.
J’aurais le temps de vous raconter mes frustrations une prochaine fois si cela vous intéresse ;-). Mais je voulais simplement illustrer la difficulté du Jiu-Jitsu Brésilien à nos débuts et que c’est un cap difficile à passer.
On passe tous par là pour la majorité. Ceux qui persévèrent sont récompensés par la passion d’un art martial riche d’apprentissages et de plaisir… ainsi que d’une belle ceinture colorée :-).
Malheureusement, seule une faible proportion y arrivera. C’est un fait…
Le système n’est pas simple:
- Le JJB est complexe: travailler au sol et sur le dos est antinaturel. Il faut réapprendre tout un système de déplacement dans les 3 dimensions.
- Le fait qu’on doive prendre le train en marche n’aide pas. On est dans le flou total. On ne sait pas par où commencer. Et ça, le prof n’y peut pas grand-chose, car il doit faire cours à plusieurs élèves de grades différents.
- C’est un des rares sports où l’on peut combattre à 100% sans se blesser. Ça donne des combats d’une intensité dure à encaisser pour un débutant.
Comment mettre les chances de son côté et éviter l’hécatombe ?
Quand on se fait passer dessus, encore et encore. Quand on se fait mal et qu’on rentre trop souvent de l’entraînement tout cassé avec l’impression que rien n’a changé, c’est là que le doute s’installe.
C’est là que la frustration pointe le bout de son nez et nous fait sauter un entraînement, puis 2, puis 3.
L’état de Flow (ou expérience optimale) est un concept découvert par un psychologue au nom imprononçable (Mihály Csíkszentmihályi) et serait le secret du bonheur. Vous l’avez sans doute ressenti plusieurs fois en pratiquant le JJB. Et c’est cette zone dans laquelle on veut rester pour atteindre la ceinture bleue, puis violette, marron et noire!
Par où commencer pour devenir meilleur, entraînement après entraînement ?
Le JJB est un sport complexe où l’on se retrouve durant le combat dans l’une des phases suivantes:
- en dessous à défendre des soumissions ou sortir d’une position de contrôle
- sur le dos en position de garde;
- au-dessus, à passer la garde;
- au-dessus à tenter une soumission.
(En réalité, quand on débute, on se retrouve souvent en position de défense, avec notre adversaire en 100 kilos sur nous!)
Après avoir longtemps galéré à faire un peu de tout, c’est lorsque j’ai concentré tous mes efforts sur le passage de garde que j’ai commencé à progresser constamment !
Pourquoi apprendre à passer la garde en premier pour progresser rapidement?
Une loi statistique dite « loi de Pareto » dit que 80% des effets résultent de 20% des causes.
Cela peut se traduire de plusieurs façons différentes:
- 20% de vos kimonos seront portés 80% du temps;
- 20% des techniques que vous connaissez seront à l’origine de 80% de vos victoires
Ces proportions ne sont pas exactes au chiffre près, mais permettent simplement d’illustrer une relation de déséquilibre fort entre la cause et l’effet.
Dans mon cas, j’ai réalisé que ces 20% étaient le passage de garde.
Mais pourquoi donc ?
Ravi de te l’entendre demander !
Défendre ? Ça en devient déprimant !
Défendre devrait être la chose numéro 1 à savoir-faire. C’est totalement vrai, car c’est sans doute la situation dans laquel on se retrouve le plus souvent quand on débute.
Malheureusement, passer sa vie à défendre les attaques répétées de vos adversaires et à essayer de sortir en vain d’un contrôle en croix d’un gros costaud… c’est la recette parfaite pour la frustration et la démotivation.
C’EST GARANTI !
En plus, vous n’allez pas vous mettre à plat dos et demander à votre adversaire de vous prendre en croix ou de vous soumettre!
Et puis quoi encore !
Pour défendre, vous devez simplement retenir 2 choses au début.
1. Restez le plus hermétique possible:
- En ayant les coudes proches du corps;
- En protégeant votre cou avec vos mains;
2. Soyez patient et travaillez avec précaution pour sortir de la position désavantageuse.
En ce qui concerne la sortie de 100 kilos, je vous donnerai une astuce prochainement qui va changer votre vie (rien que ça!).
Jouer en garde ? Un exercice difficile et risqué
Le jeu en garde (c’est à dire sur le dos), est un aspect propre au Jiu-Jitsu Brésilien. Contrairement à de nombreux arts martiaux, la garde en JJB permet aussi bien de défendre, que d’attaquer.
C’est ce qui fait la richesse de cet art. Mais en même temps, c’est ce qu’il y a de plus complexe quand on débute.
On peut commencer par le plus simple: jouer en garde fermée ou en demi-garde. Mais voici le problème quand on débute: on se fige dans cette position, à tenir fermement ses saisies… et on reste bloqué comme ça avec son partenaire pendant 5 minutes.
Rien ne se passe, et c’est extrêmement frustrant. C’est comme être coincé au cinéma devant un film pourri… en plein milieu d’une rangée de personnes!
Si votre adversaire est meilleur, il n’hésitera pas à ouvrir votre garde et vous passer… une fois que vous aurez épuisé toute votre énergie à le repousser.
En garde ouverte, comprendre les déplacements dos au sol, en fonction de la position de l’adversaire et de ses mouvements, est très difficile.
C’est un équilibre périlleux à maitriser, car si votre garde est bancale, vous savez ce qui vous attend derrière…
Un gros costaud qui vous écrase en 100 kilos pendant le reste du combat et qui n’a pas plus d’imagination que vous!
Les soumissions ? L’étape ultime… encore faut-il y arriver
Apprendre des techniques de soumission, c’est super… mais pour les appliquer, il faut déjà réussir à passer la garde de l’adversaire, ou savoir contrôler son adversaire depuis la garde.
Ca ne vaut pas le coup de passer son temps à emmagasiner les techniques de soumission au début, car vous serez rarement en position de soumettre.
A mon avis, les seules qu’il faut maitriser au début sont la triade: Juji-Triangle-Omoplata depuis la garde fermée.
Vous pourrez ainsi profiter des quelques opportunités présentées par des adversaires trop téméraires et peu vigilants!
Ce sont les 3 techniques de soumission que je continue à répéter depuis des années grâce à mon prof. Lorsque vous savez bien les faire depuis la garde fermée, vous n’aurez aucun problème pour les placer depuis d’autres gardes.
Apprendre à passer la garde quand on débute: les 5 avantages
1. Passer la garde permet de travailler au-dessus, dans une position plus dominante
C’est plus rassurant de commencer au-dessus de l’adversaire quand on est en manque d’outils pour appréhender le JJB
2. Passer la garde permet de travailler dans une position plus naturelle
Quand on travaille au-dessus, on se déplace plus facilement que sur le dos. La mobilité est bien meilleure.
Vous aurez plus de facilité à déborder votre adversaire et prendre le dessus.
Face à un adversaire d’un niveau équivalent, vous aurez un avantage certain, aussi bien dans le combat que dans la progression.
3. Commencer au dessus permet de passer moins de temps sous l’adversaire
Quand on commence en garde, en dessous, l’adversaire a juste à vous passer pour vous écraser en croix.
Travailler au-dessus est moins oppressant quand on débute. Certes, vous risquez de vous retrouver aussi en 100 kilos. Mais pour y arriver, votre adversaire doit d’abord vous renverser.
Vous avez alors l’occasion de reprendre une garde, que votre adversaire doit ensuite passer.
En randori, ça signifierait que vous passeriez 2 fois moins de temps à vous faire compresser par votre adversaire si vous commenciez systématiquement par passer la garde.
4. En passant la garde, vous apprenez en douceur les mécanismes du JJB
Pour passer la garde, il faut comprendre ce que votre adversaire cherche à faire lorsqu’il est sur le dos.
Apprendre à passer la garde, c’est donc apprendre les différentes gardes… mais en douceur! (c’est à dire sans le risque de vous faire écraser par votre adversaire à la moindre erreur!)
Lorsque vous déciderez de jouer sur le dos, vous serez alors un peu plus à l’aise.
Et puis, si vous commencez tout de suite sur le dos, il y a de fortes chances que vous ne vous retrouviez jamais à passer la garde.
5. En jouant le passage, vous n’êtes qu’à une étape de la soumission
Quand vous êtes sur le dos, c’est plus difficile de soumettre qu’en partant d’une position supérieure. Votre adversaire est souvent vigilant et s’il est pris en difficulté: il va tout de suite tenter de vous tasser !
Quand vous travaillez au-dessus, vous n’êtes qu’à une étape de la soumission.
Il vous suffit de passer la garde est de nombreuses options de soumissions s’offrent à vous: depuis la croix, la montée, le genou sur estomac ou le dos. C’est Noël !
Pendant mes 2 premières années de pratique, j’ai concentré mon attention sur le passage de garde. Ça m’a permis de progresser énormément et même de faire de bons résultats en compétitions.
Ce n’est seulement à partir de la 2e année que j’ai basculé mon attention sur le travail en garde ouverte en y concentrant alors 80% de mes efforts.
Attention, passer la garde n’est pas tout rose non plus!
Si c’était si facile, le taux d’abandon en JJB ne serait pas de 90% les premières années !
- C’est difficile de garder une position stable et vous risquez de vous faire renverser (bien souvent en force si vous êtes solide sur vos appuis!)
- Quand on débute, on a vite fait de s’épuiser, de forcer pour passer…. pour se refaire prendre en garde. C’est frustrant, car ça anéantit tous nos efforts.
- On se retrouve parfois à lutter contre des adversaires plus lourds et plus costauds, ou avec des corps longilignes. Pas évident à passer!
- Parfois, on réussit une technique de passage. Mais à cause du manque de fluidité, notre adversaire a le temps de réagir et reprendre une garde. Il faut alors tout recommencer…
« D’accord… mais comment je fais alors ? »
Après tout ça, on en arrive à se poser la grande question:
C’est là que le gros projet sur lequel je travaille depuis des mois avec mon ami Jean-Michel Lanternier, ceinture noire de JJB et professeur au Levallois Sporting Club à Paris va vous être utile!
Nous avons créé une académie de JJB en ligne dont le premier programme a pour thématique le passage de garde. On est très fier du travail accompli et les retours des membres sont très positifs.
On s’est alors dit que ça serait chouette de faire une mini série de vidéos gratuites issues de ce programme pour vous aider à améliorer votre compréhension du Jiu-Jitsu Brésilien et à passer la garde (même celles des adversaires plus lourds que toi!).
Dans quelques jours, je diffuserai ces vidéos sur une plateforme privée.
Pour être informé de leurs mises en ligne, je t’invite à t’inscrire ici :
Clique-ici pour recevoir la série de vidéos gratuites sur le passage de garde
Comment cette série de vidéos gratuites va vous aider à progresser
Dans quelques jours, je vais envoyer une série de vidéos sur le passage de garde.
Beaucoup de lecteurs m’ont témoigné leur intérêt et ça m’a fait très plaisir! Vos problématiques sont diverses et variées alors j’ai du me creuser les méninges pour choisir le contenu des vidéos que j’allais partager.
On ne va donc pas vous donner simplement des techniques. Ça n’aurait que peu d’intérêt: vous en apprenez suffisamment déjà comme ça et vous en trouverez 3 tonnes sur YouTube.
Ce que nous souhaitons partager avec vous va plus loin:
Plus que des techniques, c’est donc un système simple et un concept clé qui vous permettront de révolutionner votre façon de passer la garde, que vous ayez 6 mois de pratique, 1 an ou 2, voir plus!
(Ouh làlà, après une annonce comme ça, on a intérêt à assurer derrière ;-).
Ces vidéos exclusives sont gratuites et j’espère qu’elles vous plairont. Pour être honnête, je ne sais pas combien de temps nous les laisserons en ligne, ne serait-ce que par respect envers les personnes qui ont investi dans ce programme.
A la fin de cette série de vidéo, vous aurez évidemment la possibilité d’adhérer au programme complet de l’Académie EspritJJB si cela vous intéresse.
Si vous vous débrouillez déjà bien comme ça, que vous ne vous sentez pas concerné, que vous ne ressentez pas le besoin d’améliorer votre passage de garde et progresser, vous pouvez ignorer cette information. Il n’y a pas de souci!
Toujours partant ?
Alors, pour être informé des vidéos à venir, inscrivez-vous ici:
En attendant la première vidéo, voici 2 choses que vous pouvez faire:
1. Partage cette page
Si tu connais quelqu’un qui mériterait de progresser en JJB et d’améliorer ses passages de garde, parle-lui de cette série gratuite de vidéos à venir.
Partage-lui cette page et dis-lui de s’inscrire. Ça m’aidera énormément (et lui aussi!)
2. Parle-nous de toi
Est-ce que les problèmes que j’ai évoqués te parlent ? Vas-tu nous rejoindre dans cette aventure pour devenir un meilleur passeur de garde ?
Parle-nous un peu de toi dans les commentaires et dis-nous où tu en es !
Mots clés qui ont permis aux internautes de trouver l'article:
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- https://www espritjjb com/90p100-des-ceintures-blanches-ne-deviendront-jamais-ceintures-bleues#:~:text=Arriver jusquà la ceinture pratique assidue pour les meilleurs
- En jujutsu il y a combie de ceinrtir
- poursuoi beaucoup de personnes darrete a la ceinture bleue jjb
- 162
- 162partages
Bonjour
Effectivement je me suis complètement reconnu dans le debut de votre article depuis 2 ans j ai pratiqué jjb mais pendant les randoris. Essoufflé l impression de ne pas arriver a poser les soumissions appris avant et resté plutot bourrin donc en milieu d année j ai abandonné c est d autant plus desolant que suis admiratif lorsque je visionne des randoris
Salut,
Merci pour ton commentaire. Essaye de t’y remettre mais progressivement. Peut-être que mes prochaines vidéos t’aideront.
Bon courage. C’est un cap difficile à passer mais après, c’est que du bonheur !!
il y a aussi le fait d’être avec un ami à l’entrainement c’est beaucoup plus agréable d’y aller avec un ami j’ai arrêter parcque mon ami a arrêter et après un mois seul j’ai arrêter sans compter que je suis timide j’ai du mal à aller vers les autres
Je vois tout à fait ce que tu veux dire. C’est un avantage pour commencer. Mais c’est aussi un inconvénient masqué. C’est comme lorsque tu pars en voyage avec un ami, tu vas moins facilement voir les autres.
A l’inverse, partir solo en voyage te force à aller vers l’autre.
J’ai déjà eu ce même souci dans le premier club (de mma) auquel j’étais inscrit. Qd mes amis sont partis, j’ai laissé tomber.
Mon conseil: donne toi le temps de revenir au club progressivement. Tu te feras des amis petit à petit.
Je suis aussi réservé comme personne. Aujourd’hui, je me suis fait plein de potes au club et c’est aussi une raison pr laquelle je ne change pas de dojo !
tu es devenu vraiment bon pour les passages de garde malgré ton poids plume et je ne regrette pas d’avoir retenu ton prénom ^^
hahaha ! Merci Max
Donc toi aussi tu t’en souviens 😉
Et bien je ne regrette pas non plus d’avoir su persévérer et m’être montré à la hauteur de ton estime 😀
Après presque 2 ans de jjb j ai arrêté car je suis tombée enceinte !? j’aimerais bien reprendre après l accouchement mais j’ai peur!
Félicitations !
Ne t’inquiète pas, tu n’y es pas encore de toute façon. Essaye de garder des liens avec ton club. Je pense qu’après 2 ans, ils sont contents d’avoir de tes nouvelles 😉 (surtout si tu es enceinte)
C’est vrai ! Je vais envoyer un ptit message aux gars bonne idée!
Hello pour ma part après 4 mois de JJB je me reconnais dans beaucoup de chose! vu que la technique n’est de loin pas présente je compense par la force et m’épuise beaucoup, je passe plus de 80% du temps sur le dos écrasé par mes « adversaire » ou dans des postures qui n’ont rien d’agréables! Je dois dire que pour le moment (même si je subis) je me plais beaucoup dans ce sport, mais j’imagine que a la longue cela ne va pas être simple.
Je n’arrive pas à m’inscrire pour tes vidéo est-ce normal ?
continue comme ça j’aime vraiment beaucoup ton travail sur ce blog!
Arnaud
Salut Arnaud,
Pour t’inscrire, il te suffit de cliquer sur l’image à la fin de l’article. Tu entres ton e-mail et lorsque la première vidéo est prête, je t’enverrai un email pour te prévenir.
A bientôt !
Bonjour.
Je m’appelle Sekwan. Je suis Coréen. J’ai la ceinture violette. J’apprends le français depuis 1an et 2 mois. Je veux te remercier parceque grâce à toi, je peux m’habituer aux mots de Jiujitsu. J’ai lu tous les article de toi et appris beaucoup de mots et expressions. Ces jours-cis, je regarde aussi ta video même si je ne comprens pas bien.
Donc je l’ai regardé 10 fois pour bien écouter. ça m’aide beaucoup pour m’ameliorer la comprehension oral(Le français est très très difficile pour moi). Le contenu est aussi super et ça me plait.
Maintenant, j’habite à Paris et m’entraîne à GracieBarraParis. Je ne suis pas encore bon en Français mais parfois je discute avec mon partenaire sur le tatami en utilisant quelques expressions que j’ai appris sur ce cite.
Merci beaucoup!!
Wow ! Salut Sekwan ! C’est super !
Je suis très flatté de savoir que tu ais lu tout le site ! Et qu’en plus ça t’aide à perfectionner ton français !
Bon courage, le français c’est comme le Jiu-Jitsu : pas facile au début mais c’est une belle langue 😉
Merci pour ton commentaire et bonne continuation !
Hey ,
merci je me suis assez retrouvé dans ton commentaire. J’ai fait 2 mois en intensif et j’ai arreté même si c’est pas forcément pour les mêmes raisons mais me faire détruire en randori n’était pas très agréable ^^ j’avais juste une énorme endurance pour remporter les combats à partir de 4min30 par abadon ^^
Bref j’ai stoppé il y a près de 2 années et là je vais surement reprendre dans la semaine. Tes articles sont très inspirants merci
Super ! Bonne reprise 🙂
Cool de découvrir un blog sur le JJB en français et qui plus est dit des choses censées et utiles. Je me suis beaucoup reconnu dans cet article. Le seul point que j’ajouterais qui manque un peu serait le fait qu’il est beaucoup centré sur le ceinture blanche et trop peu sur l’enseignement et l’environnement d’entraînement. Je m’explique : dans l’hécatombe des ceintures blanches il y a tout de même un tas de facteurs très présents en France et un peu moins en Amérique du Nord par exemple qui contribuent à décourager rapidement même le pratiquant motivé :
– Assez peu d’attention portée aux débutants la plupart du temps. Il faut leur faire les premières marches plus faciles, et c’est faisable moyennant un enseignement adapté et des partenaires d’entraînement sensibilisés.
– Acceptation voire valorisation de la force voire de la blessure dans l’entraînement. Toujours cette image du dur du tatoué. Le JJB est dur physiquement c’est un fait, mais il n’est écrit nulle part qu’on ne doive pas faire attention à son corps et éviter au maximum les bobos. Tout le monde n’est pas prêt à accepter l’idée de se blesser plus ou moins sérieusement tous les mois.
– Idée que le JJB n’est en fait pas fait pour tout le monde mais seulement pour les durs.
Il y en a d’autres que j’oublie.
Je pense que si les professeurs faisaient un effort de ce coté là, ils permettraient à plus de gens de rester et d’apprécier cet art martial.
Hello Chris,
Merci pour ce super commentaire ! C’est très intéressant ce que tu dis et je pense que c’est juste.
AUssi, je crois que ça dépend beaucoup du club, et peut-être même de la région où tu t’entraines. Dans quel coin es-tu ?
Salut,
Oui je pense que cela dépend beaucoup du club mais je pense aussi qu’il y a de manière générale des choses à faire pour rendre la discipline plus accessible au début.
Pour ma part je pratique dans les Alpes-maritimes.
Salut danny ! Écoute , tout ce que tu dis est juste. Je suis passé par le Krav, l anglaise , le sanda, je mma (juste en loisir tout ça, donc pas un gris niveau), et justement je suis revenu vers le sol en commençant le mma en
Début d année . Du coup je me concentre uniquement sur le sol , j suis contaminé . En revanche , en 3 mois, j ai pris bien plus cher qu après tous ces sports , et là je me remets pas d une kimura trop appuyée y a 10 jours . Mais j y retourne ! On ira plus tranquille , mais je veux vraiment progresser. Et c est comme tout : on subit , puis on progresse . Merci à toi 🙂
Ps : en revanche , si le ratio douleurs / plaisir continue comme ça , je m interrogerais (2 h de plaisir pour 2 jrs de douleurs 😂)
Top Mikael, t’inquiète, ça va pas s’améliorer en terme de ratio plaisir/douleur (même si la douleur fait aussi partie du plaisir dans ce ce jeu ;-))